PP congo brazaville

Cette dernière photo est le camion du gamin des brouettistes...

Bon une fois démonté faut redresse la tige....c'est pas gagné sans éteau...a moins que...j'ai conservé une tige réparée avec unetige à béton lorsque nous avions perdu un ressort et cherché après flasque et rndelles dans les hautes herbes....mais oui en Guinée en 2013.....souvenez-vous ...
Et bien avec mon ordre légendaire je la retrouve sous le siège de Nicole en une minute et qinzes secondes...
Tu vois Nicole, faut rien jeter...je te l,avais bien dit
Suis fière na
Remontée pas facile puisqu'en plus des dangers déjà décrits, il faut que je tienne le ressort d'une main et serre le boulon de l'autre...les cheveux dans la boue...enfin pas que les cheveux....

En fait, en me tirant, le camion ( ou moi en tentant de sortir du trou....sais plus... mais la vidéo le montrera puisque Nicole filmait pendant que je m'escrimais...) a forcé le ressort à sortir et cassé le support d'amorto.
Ou si vous voulez, le sol très dur, puisque damé par les camions et le soleil, empêchait la voiture de sortir du trou vu l'angle en faissant obstacle au niveau du flasque de l'amortisseur arrière, d'autant que je n'ai pas du tout de tube enveloppe des ressorts et donc en forçant il a d'abord plié la tige à 180 degrés et puis ouvert le support du chassis légendairement incassable....Quand je verrai le fabiquant....le renfort triangle au dessus de ce tuyau support est trop faible....
Vous me direz si c'est pas lui qui casse c'est quoi alors....oui mais alors il ne faut rien renforcer....

Désolé pour ceux qui me lisent rien que pour les anecdotes mais un peu de technique sur un site de bagnoles....hein...
(On ne peut pas dire "hein " hein)

Bon c'est remonté et titine est sur ses 4 roues...
Mais le support d'amortisseur étant déchiré et plus horizontal ( ou perpendiculaire au chasis si vous préferez )le ressort plonge vers le bas ne laissant qu'une toute petite garde au sol...
C'est risqué de replonger mais faut sortir de ce trou...

Nous avons donc maintenant l'explication de la casse du chassis.

Redémarrage sur trois roues....en tentant de mettre toujours le côté gauche sur un plan horizontal....
Wè, vite dit quand il n'y a aucun "plan horizontal et plat "
En première, obligé...
Evidemment après 5 km, rebelotte et tige également à180 degrés

Bon, pas d'avance...faut tout recommençer...mais gardons le moral, il ne pleut plus...chouette quoi...
Même si nous sommes toujours dans la berdouille...
Des jeunes assoiffés de curiosités mais ausi de sous arrivent
Ca tombe bien il en faut trois ou quatre pour soulever la voiture et un pour mettre le cric sur des cailloux (moi)
Ben oui mais encore faut il des cailloux....un bonhomme sorti de nulle part (comme les autres d'ailleur) arrive avec des morceaux de bitume qui explosent dés que le poids de la voiture est dessus...dangereux...

Bon, cailloux par cailloux et bouts de bois par petites lattes nous y arrivons
Ĺà arrive LE MECANICIEN qui voudrait prendre les choses en main mais qui n'a jamais vu ça...
Et moi "papa" je ne peux plus rien faire....

Bon, plus difficile de l'empêcher de faire des conneries que de faire seul...mais bon il s'incruste.
Une fois démonté, il faut redresser la tige à coup de masette mais sans vraiment de support de dessous
Je les laisse faire, là ce sont des champions

Remontage "en équipe" plus grande que pour un grand prix...et puisqu'ils m'ont vu démonter ils sont maintenant les "esperts" du remontage

Et voilà, nous sommes dans la même configuration qu'il y a une bonne heure puisqu'il est impossible de redresser le support
Et il fait nuit...

Bon, faut donner quelque chose, d'accord mais à qui ? le "mécanicien", le trouveur de cailloux, le conseillé technique du mécanicien, ceux qui ont soulevé la voiture....difficile d'autant que je ne les ai pas demandé...
Bon, écoutez, je ne peux pas payer tout le monde, ce n'est pas possible, je vais donc donner 5000 au mécano qui partagera ( suis faut cul, non...)...Vous étes d'accord...oui oui
Distribution supplémentaire de bics et ballonets et nous partons (voulais dire cassons mais faut pas conjurer le sort)

Malheureusement pas d'images...la photographe-copilote tremble de froid...et y a pas qu'elle, malgré les minmum 25 degrés...mais nous sommes percés...

Re-redémarrage en première, de nuit et donc au phare avec interdiction formelle de mettre le côté droit dans le moindre trou, fusse t'il de souris ( ou de serpent )

Vite dit...de nuit...
Il faut faire 3km et nous trouverrons un soudeur ( 3 ou 30 ? incertitude cruelle)

Bon, il faut que je sorte de la voiture ts les 10 mètres pour évaluer ou plus souvent pour trouver un passage...

Toujours est t'il (pour ne plus dire "chemin faisant") qu'à un certain moment qu'est ce que je vois ( dans la nuit ) ?
Deux de mes bonshommes qui avaient participé à la denière réparation...
Mais pourquoi êtes vous là ( ou qu'est ce que vous foutez là...sais plus...)
Le mécanicien,
Oui, quoi le mécanicien
Il a mangé tout l'argent....

Ok compris....
Je vous paye à boire si j'arrive au km 100...(encore 1 km de trous)
Sais pas pourquoi mais ils adorent la bière...c'est pas comme ça chez nous...
Et puis ici c'est principalement des bouteilles de 66 cl et de 33 centimes d'euros à un euro
Toutes inbuvables, pour moi... pikette même si le taux d'alcool correspond +/- à notre pils

Mes deux nouveaux sondeurs de trous , pieds nus dans la berdache, nous indiquent la route et nous arrivons sans encombres...enfin si on peut dire....

Il y a 2 "hôtels"...enfin...assimilés ( je pense ne pas vous avoir encore dit mais nous avons oublié la plaque alu qui sert partiellement au support de lit....ce qui rend le couchage dans la voiture quasi imposible et nous n'avons pas encore eu l'occasion d'en retrouver ou fabriquer une...y a pas que ça à faire....)

Nicole visite le premier et revient la mine dégouttée....c'est dégeulasse et ça pue....
Si elle le dit....elle est bizarement moins narreuse que moi...
Je visite le deuxième situé derrière une immense mare de ???

Sur les dix chambres, il y en a une avec eau, électricité, salle de douche,Tv et ventillateur...le luxe...
Ca pue un peu mais bon, nous n'avons pas le choix
Je dis ok et je la rejoins ainsi que mes deux assoiffés qui ont fait 3km à pied nu pour espérer boire un coup

Vous voulez aller boire où ?
Ok, chez le cousin ou je ne sais quoi...
une barraque de planches avec un trou guichet garni de paillasse à béton servant de grille
Mais un frigo
Et 4 ou 5 chaises en pvc ex blanc qui sont réquisitionnées et placées juste devant un énorme bafle des années 70...
Quasi imposible de parler, sauf entre deux "morceaux"
Mais qu'importe ils ont leur bière et nous aussi....mais nous c'est pour s'endormir très vite sans regarder le plafond....
Arrive alors une la dame, bébé dans le dos, qui boit une gorgée aux bouteilles des deux et puis s'installe à notre table virtuelle.
C'est ma femme tu dois lui payer à boire...je n'en crois rien...mais bon....
Une fois l'élixir avalé je donne 2000 Francs CFA (3 euros) à chacun
Ils sont très contents puisqu'ils ne demandent pas plus et disent rentrer chez eux (3km dans l'autre sens ) pour se laver
Ok, mais tu ne dors pas chez ta femme qui habite ici
Pas de réponse
Au revoir...

KIKI a écrit:Nous avons donc maintenant l'explication de la casse du chassis.

Demain des photos....
.
Mais le concepteur ne bronche pas

Bizare

Nous rejoignons l'hôtel en évitant avec précaution la marre qui le devance et ce dans les hautes herbes en espérant l'absence de trou
Ok, c'est la plus sale chambre de notre séjour et les éternelles choses promises n'y sont pas, comme l'eau.
Après rouspėtance du blanc jamais content nous avons droit à deux seaux d'eau de pluie pas trop transparente...

Nous allons...heu non, je vais manger un quinion de pain avec une boîte d'un paté douteux qui ferra le grand bonheur d'un chien errant...le tout sur la seule partie plate trouvée dans le noir, à savoir le couvercle de la citerne d'eau dite de pluie

De toute façon nous sommes morts et ça peut puer, l'endormissement est immédiat

Ce matin, pas de café, l'eau n'est sûrement pas potable et même bouillie elle doit donner un goùt....

A 7h30 nous sommes chez le soudeur...qui dort au milieu de ses ferrailles

Je démonte le ressort et il redresse, tant bien que mal l'attache d'amortisseur.
Soudure de la déchirure sous les badaus et remontage de l'ensemble.
Un jeu d'enfant une fois que l'habitude s'installe

Bon maintenant tout est en ordre et le ressort bien horizontale (+/_)
J'en profite pour remonter la caisse de ce côté là parceque les autres sont bloqués et j'ai bien peur de skèter.

Trop technique, des images comme pour les petits

Bon je n'ai pas d'autres images...c'est que vousn'avez pas été sages
Probablement avrc la caméra mais ça 'est pour après mon retour puisqu'il faut faire des montages

Remarquez la prise de masse pour souder...

Bon, nous sommes fin prêt et au km 100.Ce qui veut dire qu'il reste 100 km pour Brazzaville.
A la sortie de la ville un motard nous demande de rouler doucement à cause des trous!!!
Nous avons ri...mais fallait pas....
Effectivement une magnifique route en bitume presque neuve mais qui cache des nids de poule à casser une jante ou un bras.
C'était de courte durée....
Au payage suivant, on peut voir, qu'après la barrière, s'étend une immensité de bourbiers, à perte de vue...

Et oui ils ont le culot de faire 4 ou 5 payages à 75 centimes d'euros mais je doute que ne fusse 1 centime n'arrive pour la route...

Effectivement des immenses trous où, avant de passer, nous devons nous arrèter pour choisir le chemin le moins risqué ou attendre le passage d'un autre pour évaluer le danger ( sauf que des fois ils restent dedans alors qu'ils sont censés connaître les pièges.
Pour les taxis, régulièrement, ils font descendre tout le monde, le taxi passe et les passagers remontent de l'autre côté de l'obstacle. (Il faut dire qu'il sont très très chargés)
Parfois aussi ils restent dedans et ce sont les pasagers qui descendent dans la boue pour pousser....
D'autres (comme moi ) tombent en panne au milieu d'un trou, d'un bourbier

Toujours pas de photos mais probablement des films parce que pendant que je m'amuse comme un petit fou, Nicole stress...
Passera, passera pas...par là, t'es bien sûr? On ferait pas demi-tour....et si tu restes dedans, je mets quelles chaussures
Et s'il pleut....
Moi je joue mais tout en étant concentré... (pas le choix)
Pas vraiment le choix mais depuis le remontage de la caisse et une répartition des poids différente, Dyane est la reine de la boue....
Enfin je dois étre très concentré parce que je me souviens d'être à l'arrrét , occupé à me demander si je passe dans le bourbier ou dans le trou rempli d'eau, quand un taxi à contre sens me dit "aller courage ça va aller"

Nous arriverrons à Brazzaville dans l'après midi et Nicole nous dégotte un petit hôtel en pleine ville mais tranquille et propre
Enfin...elle visite plusieurs de la trentaine de chambre et comme elle veut à la fois une SDB avec eau chaude (la bourge), Air Co, TV et un lit, elle en choisit deux pour le prix d'une et comme ça nous avons tout....
Dans la principale il n'y a pas d'eau chaude et pas de frigo....( j'irai piquer le frigo d'à côté) et nous aurons une salle de bain dite "froide" et une autre à côté dite "chaude"

A l'hôtel

Et encore, il a plu toute la nuit ce qui a lavé queques peu Dyane

Tu as donc atteint ta destination ?

Evidemment....tu verras par la suite....
A bientôt...

Constat du lendemain


Seule fuite de tout le voyage..
Et encore ce n'est pas une fuite mais bizarement les lignes ou gorges du pneus ne sont plus allignées ni paralléles et le pneu laisse échapper l'air de partout...
Faut dire que c'est un Michelin d'un autre âge acheté à Lomé il y a deux ans
Dommage il allait très bien dans la boue et le sable....

Bon, trouver un réparateur au centre d'une capitale c'est pas gagné....
Imaginez-vous au centre de Bruxelles ou Paris....déjà une station essence c'est pas évident mais alors un  'vulcanologue'....

Nous tournons dans la ville, comme d'habitude, chaque fois qu'on demande c'est tout droit.... (Afrique oblige)
Pour la xième fois nous arretons notre limonsine à hauteur d'un mec qui nous dit qu'il faut faire demi tour et le suivre ( il est à pied) et que c'est tout près ( on sait ce que ça veut dire) dans une petite rue adjacente.
Ok, je grouve un emplacement perpendiculaire à la chaussée afin de pouvoir faire marche arrière et demi-tour.
Nicole regarde à droite et moi à gauche et dés que les deux côtés sont libres je fais marche arrière

BANC en plein dans un 4x4 garé en double file, derrière moi et que je ne pouvais pas voir puisque ne n'ai pas ce rétro  central et la fenêtre arrière est en permanence masquée par le contenu du coffre.

Le deuxième accident de ma vie....plustôt de la chance....hein....
Vite une petite marche avant vers le bon sens, je vois le type qui lève ses bras au ciel et je dépose Nkcole pour poursuivre mon bonhomme 'fuite' qui n'a rien vu et me fait des signes désespérés un peu plus loin....

Nicole doit expliquer au mec que je reviens dans quelques instants....
Ben quoi elle est co-pilote ou pas...
Je dépose la voiture au réparateur en lui disant "touche pas j'arrive" (il est capable le mettre le cric sur le fragile plancher)
(Plus tard, je comprendrai qu'il n'y avait pas de risques puisqu'il n'a pas de cric, le réparateur de pneus)

Je cours donc rejoindre Nicole mais au loin (pas chemin  faisant ou pas encore) je ne vois plus le 4x4, ni Nicole...

Ils arrivent à ma hauteur avec le 4x4.
Sa portière est maculée de bleu Dyane qui donne très bel effet sur le fond noir brillant et glacé du 4x4

Bon, le type est un peu calmé et m'explique que l'assurance ne sert à rien parce que, d'une part il manque toujours quelques papiers et de, l'autre, il faut minimum un mois pour que la déclaration soit traitée
Et alors, on fait quoi ....

Je risque ma place m'explique t'il ( c'est un  chauffeur d'un militaire haut gradé, semble t il , il est jeune et sapé costume trois piéces et tout l'or qui va avec....)

Nous allons aller chez un tôlier pour un devis et puis tu payes....
Allons toujours chez le tôlier....
Et nous déposons la pauvre Nicole près de la Dyane sous 40 degrés pendant que moi je traverse la ville dans la Ranch Roover
clilatissée et nappée de cuir noir...et avec chauffeur....
Sauf qu'il conduit comme un malade.
Arrivée chez le tôlier à ciel ouvert dans le sable...les 2 hommes tentent d'effaçer les traces de couleur bleue avec  différents produits...et ça marche pour le gros.
Oui mais il y a aussi un renfoncement...il essaye de démonter la garniture de la belle Roover avec ces tourne vis du temps des colonies.....sans résultats....
Bon , le chauffeur est pressé il doit aller chercher Mosieur à la caserne et reviendra demain
Devis pour le tout , svp.
Le tôlier dit au chauffeur discrètement ,mais je l'entends , "15.000" et le  chauffeur me dit 30.000

Je vais pas discuter 30.000 ça fait 45 euros méme pas le prix du devis chez Kiki
( faut dire que le patron carrossier n'a ni bureau ni papier et ne sait probablement pas lire...vous comprenez que pour avoir un devis pour l 'assurance ça doit étre galère...encore que je suppose qu'il doit y avoir de vrais carrossiers mais celui-ci est un pote du chauffeur et ce dernier ne veut pas que son patron le sache...je lui laisse mon numéro de portable Congolais' si cela tournait mal et que je pourrais expliquer mes torts à son patron)

Retraversée de la ville, ultra propre, et retour chez Nicole qui c'est fait offrir une cbaise en plastique et  parlotte avec les passants attirés par la voiture ou la femme blanche du blanc

Remplacement du pneu par la roue de secours et basta

Retour sur le parking de l'hôtel mais pour cela il faut passer entre deux potaux et se mettre perpendiculairement à la route
Manoeuvre un peu délicate
Et donc je m'y execute mais une fois perpendiculaire à la route il faut freiner pour ne pas rentrer dans le mur
Sauf que je ne vous ai pas encore dit que pour freiner je dois pomper minimum 3 fois....mas le temps et banc dans le mur...tant quon y est...hiein...
Bon plus de peur que de mal mais si y avait pas eu de mur c'était dans un dénivellé de 2 mètres et puis les matattis.

Aprés midi consacrée à trouver un minimum d'outillage mais sans beaucoup de succès

Ledemain journée freins, sans résultats....
Au début je pensais que c'était peut-étre la dop 3 qui par la chaleur était trop compressible
Vidange et dop 4...pas de changement
Allongement de la tige de la pédale sans plus de succès...normal....( sans outils et sans retirer le siège, pas facile )
Réglage des excentriques ( un ne semble pas effectuer bcq de réglage et sûrement pas de blocage...tendage des cables de freins à main....niet
J'en déduis que c'est peut-être un piston calé puisque les plaquettes sont quasi neuves

Et puis le lendemain, sans rien faire voilà ti pas que notre vedette se met à freiner comme une pro, poussant même le bouchon à laisser des traces sur le bitume....
Allez demain départ pour Pointe Noire avec trois jours de retard....
Le bateau va t il attendre Madame Dyane ?

Vous le saurez demain par un nouvel épisode de " PP au Congo "

514 km et un peu plus de 7 heures de route pour relier Brazzaville, la capitale, et Pointe Noire, le port et la capitale économique,...le tout sur une toute nouvelle route sans trous et même à 4 bandes...c'est ce que dit Google Maps....

Nous visons de le faire en une étape pour un peu rattraper le retard.

Départ matinal et sortie au GPS (modernité oblige, ce qui est très facile vu l'absence de plaques directionelles même, spécial Domi,si le gps supprime de l'emploi chez les fabriquants de cartes...hem hem)

Aprés la sortie de la ville, nous nous trouvons étrangement sur une route bitumée récente et très large mais avec des trous géants
Nous rigolons...c'est ça la fierté du Congo....c'est ça une route bitumée sur 500 km sans trous (tout le monde nous l'a dit.

Malheureusement pas de photos mais des films caméra

Une heure plus tard la route devient une piste et déjà depuis le début nous ne croisons personne...bizarre
Nous finissons par en déduire que nous nous sommes trompés ( la copilote bien sûre ) de route.

Heureusement le GPS nous indique que nous sommes dans la bonne direction et bizarrement la nouvelle route n'apparait pas sur l'écran.

Soit demi-tour (plusieurs heures de perdues) ou on continue
Mon addiction à la boue va jouer....nous sommes en Afrique et donc "tout droit"

Plus nous avançons plus c'est compliqué de passer...par moment nous nous retrouvons sur une large route en chantier mais dés qu'il y a un franchissement d'une rivière ou autre, c'est la galère...les ponts ont été commençés mais jamais terminés , parfois il n'y a que les pilasses parfois le pont est à 100 mètres de la rivière (pour la construction je suppose) et la rivière n'a pas été détournée (les fonds financiers, oui)

Et ce qui devait arriver arriva pour mon plus grand bonheur et malheur de Nicole...un vaste bourbier...superbe....

La Dyane étant au top de sa forme et ne voulant pas obliger Nicole de changer de chaussures ( et donc sans rien décharger) je choisis de passer dans le bourbier mais sur le côté qui me semble plus sec mais sans traces de roues. Et puis le côté par où semble passer les autres , c'est très long et je ne connais pas la profondeur...
Fallait bien que je le trompe une fois....

Pas 10 mètres et enlissement total...
Dans la m....

Comme par hazard 2 hommes sortent de nulle part et propose de nous aider gratuitement (méme payant j'avais pas le choix et ils seront "aidés "

Déblayement de quelques bambous pour une marche arrière non conforme à la marche avant
Nicole descend (important) et mes deux hommes soulèvent l'avant de la voiture.
Nikel nous sommes à nouveau devant le grand bourbier...il faut descendre dedans et puis tout droit sur un petit 100 mètres de mélasse.
Nicole , à pied sec se rend à l'autre bout pour filmer....

Départ doucement et puis pleine accélération pour m'enliser au milieu
Technique très dangereuse de première suivie immédiatemment de la marche arrière ( technique qui nous a coûté l'abandon de 2017 et le retour cette année avec une nouvelle boîte)
Je fais le plus doucement possible et ça marche je passe sous les applaudissements de la foule (3 personnes)
C'était chaud

Le temps de s'en remettre, une petite camionette chargée à bloc se présente devant le bourbier ( première automobile rencontrée depuis des heures)
Les gens en descente ( et la camoinette s'élance avec deux hommes au milieu du parcours pour pousser au cas où.
Dés le début, il patine et reste sur place un peu loin de ses éventuels sauveurs...
Mais c'est un pro et il connaît parfaitement le terrain et grâce aux mouvements de gauche à droite permanents de son volant, il passe.... (film plus tard si vous étes sages)

Il nous est expliqué qu'il faut quitter la route en chantier/abandonné pour reprendre l'ancienne national 5 à quelques km de là sinon nous ne passerons jamais...même les 4x4 ne passent pas....exitant ça....NON...o k

Le mini bus va prendre la national 4, nous n'avons qu'à le suivre
Excellente idée comme ça au cas où....

Quand vous entendez " ancienne route nationale 5 " vous imaginez inconciemment une petite route fabriquée par les francais de l'époque avec un goudron si pas nikel, en bon état...

Que de nèni...
C'est une piste et des trous et de la boue ...et comme l'éléphant ( on se calme) je m'y roule dedans...
Pas le choix...na

La camionette passe bien mais doit de tant à autre vider son contenu pour passer.
Et le spectacle c'est de voir la 2cv rester dedans

Mais non elle passera tout d'un coup comme la reine des 4x4
Le pilote est fière et Nicole ne pipe plus mots

Nous finirons , à mon grand désespoir par rejoindre la fameuse autoroute à mon grand désespoir mais bon faut pas tenter le diable, le bateau n'attendra pas.

Nous avons quand même fait 160 km de piste et avec eux l'impossibilité de rejoindre Pointe Noire avant la nuit
Et même Dolisie à 150 km de Pointe Noire seul endroit où il y aurait la possibilité de loger...

La route est effectivement à 4 bandes et magnifique.
Sauf que bizarrement les voiture et les immenses grumiers roulent sur leur bande de gauche, comme en Engleterre
Et donc pour dépasser il faut couper la ligne blanche centrale et rouler à contre sens sur la voirie d'à côté...
Question d'habitude....
Je suppose que c'est pour éviter les piétons et autres charettes qui débordent de leur petite bande ce circulation, type piste cyclable, qui leur est attribuée mais aussi les camions en panne ( et il y en a...)

Au dernier péage avant notre destinatin un douanier m'engeule parceque je ne lui ai pas apporté une bouteille d'eau...
Ah bon c'est nouveau
C'est la moindre ces choses Monsieur....

Poursuite de la route de nuit...et même si le Macadame est Nikel c'est dangereux surtout pour les piétons et Dyane peut faire du 110 km/h

Bon vais faire une pause café sauf qu'il n'y a pas de café...du ness...

Arrivée donc à Dolisie le soir mais à 18h30 il fait présentement noir et 19h complètement noir comme me l'a expliqué le gars du dernier passage...

Dolisie de nuit a des allures mafieuses, un peu glauges....
Le premier hôtel visité par Nicole la fait revenir dégouttée...pas demander...
Dans le petit futé il y en a un mais nous peinons à le trouver tant l'accès est terreux et qu'évidemment il n'y a aucune signalisation et si on demande c 'est l'éternel "tout droit"

Mais bon nous trouvons ce viel hôtel tenu par un aventurier Français qui a 20 ans de Gabon et encore plus de Congo.
Nous ne le verrons pas mais bien sa collection de masques

C'est propre sans étre cleen, c'est grand avec cuisine sans réchaud et j'oublie l'air co et la Tv mais y a de l'eau chaude

Il y a même un immense resto où Nicole va pouvoir manger ses crevettes d'eaux douces spécialité très prisée de la région
Nous serons les seuls dans le resto

Le lendemain arrivés sans histoire (pour une fois ) si ce n'est de trouver notre compagnie maritime
Nous lui avons sonné aux portes de la ville et il nous attend de suite si nous voulons avoir une chance d'embarquer sur le navire qui part le 15....nous sommes mercredi 6

La voiture a un succés fou et tout le monde veut faire son selfie (les voitures ancêtres n'existent pas ici)

Nous commençons donc les démarches , c'est à dire payer....710 euros
Oui, mais
Comme partout en Afrique, les retraits sont limités et donc pas possible en une fois
Je comprendrai plus tard qu'avec une visa nous pouvons retirer 600 euros max tous les 4 jours
En attendant j'ai fait toutes les banques plusieurs fois par jour.....

Nous passons la première nuit à l'hôtel St Jacques qui avait été réservé (toujours pour le certificat d'hébergement et l'obtention du visa) à 54.000 la nuit...très chèr pour nous ....plus de 80 euros

Pour la suite nous avons réservé, par Airnb.oui vous avez bien lu,un cabanon tout confort à 15 m de la mer, pour 10 euros
/jour dans un bled a 25 km de Pointe Noire puisque nous devons étres rapidemment à Pointe Noire en cas de besoin de l'armateur ou des douaniers ou autre....

La région est magnifique...des plages à perte de vue mais pas de cabanon..
Il y a bien des cabanon sur la plage mais wans eau ni électricité et sans possibilités de ravitaillements...
Ce sont des cabanons de we en famille et il faut tout apporter
Magnifique mais dans un cabanon pendant une semaine sans personne autour (enfin ça j'ai un doute sérieux
De plus le village a un air de pauvreté pas possible

Nlus retournerons à l'hôtel de Pointe Noire qui nous conviens parfaitement...tout marcbe sauf la TV, il y a de l'eau en permanence et presque pour le jus
Et puis nous sommes àl'ombre des palmiers, au vent de la mer toute proche et visible sans obstacles et engin une magnif
ique piscine
L'inconvénient le prix que j'ai fait descendre en mrenant une plus petite chambre de 54000 a 40000
Je négocierai la se.aine et la nuit passée mrécédemment a 30.000...bcq mieux